Vers plus de souplesse dans les baux commerciaux - 15/02/2022

La crise de la Covid en favorisant le développement du télétravail a amené les entreprises à réfléchir à lagestion de leur parc immobilier... et les bailleurs à injecter de la flexibilité dans leurs offres.

L’impact de la Covid

Le coût des locaux est en général le second poste de dépenses en entreprise derrière les salaires. Avec la mise en place du télétravail et les périodes de fermeture imposées, autant dire que les chefs d’entreprise se sont rapidement penchés sur l’optimisation de ce poste suite à la crise de la Covid. Selon une étude menée par l’association nationale des DRH mi-2020, 85% des sondés se déclaraient près à augmenter le nombre de postes éligibles au télétravail. De même, une étude réalisée pendant le confinement par la plateforme Bureaux à Partager a montré que 64% des salariés envisageait l’aménagement d’un espace dédié à leur activité professionnelle. Le télétravail, au moins à temps partiel, devient donc peu à peu une réalité sous l’impulsion de la Covid.

L’évolution des baux face à la Covid

Les entreprises ayant signé un bail immobilier classique 3-6-9 cherchent à optimiser leurs coûts en sous-louant les bureaux non utilisés à d’autres entreprises. Le nouveau contexte économique a également conduit les propriétaires bailleurs à introduire plus de souplesse dans le traditionnel bail commercial. En pratique, les baux à durée réduite, pour une occupation partielle des locaux ou permettant une sous-location à un tiers sont en plein développement. Les baux flexibles où le loyer payé correspond au bureau ou à l’espace de travail occupé sont aussi de plus en plus fréquents. Enfin, les contrats de prestations de services (coworking, bureaux partagés) sont également de plus en plus demandés.